La néophobie alimentaire de l´enfant : marqueur de différenciation sociale et culturelle

Rattachements


Type de travail universitaire
Mémoire
Formation
Master Sciences Sociales Appliquées à l'Alimentation (SSAA)
Niveau
Master 1
Direction des travaux
PINEL-JACQUEMIN Stéphanie
Année de réalisation

Auteur


Auteur du document
POINTET Aurore

Travaux


Résumé

Nos goûts alimentaires sont façonnés dès le début de notre vie. La période in utero puis l´alimentation lactée familiarisent le jeune mangeur aux différentes saveurs. Lors de la diversification alimentaire, l´enfant découvre les aliments solides et s´approprie peu à peu les goûts de l´institution familiale. En effet, l´enfant va incorporer les normes et valeurs du modèle alimentaire dont il est originaire. Selon la position sociale, le rapport à l´alimentation sera différencié. L´adhésion aux normes nutritionnelles, les attentes vis-à-vis du corps et la place du plaisir par l´alimentation connaitront des variabilités selon la place de la famille dans la hiérarchie sociale. La dimension culturelle de l´alimentation sera également abordée. Dans ce mémoire, nous étudierons les familles avec un parcours migratoire. Nous parlerons des dissonances entre le modèle alimentaire du pays d´origine et celui d´insertion. L´alimentation de l´enfant restera au coeur de ce travail. Vers deux ans, et jusqu´aux huit de l´enfant, une période d´affirmation de soi peut marquer une réelle rupture alimentaire. Le jeune mangeur, afin de construire son propre répertoire, passera potentiellement par une période appelée « néophobie alimentaire ». Elle se résume par le refus de goûter à la nouveauté et par le fait de restreindre son répertoire alimentaire en rejetant des aliments préalablement acceptés. Tout au long de ce mémoire nous essayerons de comprendre en quoi la perception de la néophobie alimentaire est différente selon contexte social et culturel de la famille.

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