Depuis de nombreuses années, les consciences collectives liées à l’environnement évoluent. Les modes de vie changent tendant vers des pratiques plus douces et plus respectueuses de l’environnement et de la population, tout en engendrant des retombées économiques sur le territoire visité. Des nouvelles formes de tourisme ont émergé comme le tourisme doux et l’itinérance douce. Plus précisément axée sur la randonnée pédestre, l’étude pose le questionnement suivant : La pratique de la randonnée pédestre peut-elle impulser une dynamique de développement local et de valorisation du patrimoine religieux ? Les Chemins de Compostelle semblent être adéquat pour apporter des éléments de réponse. En effet, ce long itinéraire qui attire chaque année près de 170 000 marcheurs, détient une place non négligeable dans le développement local et la valorisation patrimoniale des territoires traversés.